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Logiciel universel de gestion des risques de change pour les entreprises
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    IGR-IAE Master 2 trésorerie : cours sur la gestion des risques de change par YSEULIS

    Durant 4heures, l’équipe YSEULIS, en praticien de la gestion des risques de change intervient auprès de futurs trésoriers. Ils sont tous en Master 2 Trésorerie à IGR-IAE de Rennes.

    Vous en doutez peut être : le sujet est la gestion des risques de change. Un thème auquel ils seront confrontés dans leur vie professionnelle.

    Il faut être pragmatique. Les cas pratiques et usage d’outils digitaux seront donc à l’honneur pour qu’ils acquièrent une approche pratique de la mesure et de la gestion du risque de change.

    Le programme : Evaluer l’exposition du risque de change, mettre un cadre de gestion de la politique de change, quésaco de l’IFRS9, appliquer une stratégie de couverture et enfin maîtriser le fonctionnement des contrats de change à terme, options de change et autres instruments de couverture.

    Nous utiliserons aussi en priorité le digital plutôt que les chiffrier Excel pour traiter de ce sujet. Pourquoi? Tout simplement, parce que les directions financières l’adopte de plus en plus dans leur quotidien. En effet, cela les aide à être plus efficace et autonome vis à vis des tâches chronophages et à moindre valeur ajoutée. D’ailleurs à la suite de cette formation, nous mettons à leur disposition durant leur scolarité la licence Etudiant du logiciel.

    Objectif de cette formation ludique : Comprendre les multiples sources du risque de change et leur mécanisme. Mais aussi d’anticiper et mesurer les conséquences comptables et financières de la réalisation d’un des risques de change.

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    Avis d’Expert AMBRIVA : L’arme monétaire au coeur de la guerre commerciale

    Depuis le 23 mars dernier, la Chine et les Etats-Unis se livrent une guerre commerciale. A grands renforts de déclarations polémiques d’une part et de barrières douanières d’autre part.

    Loin du maelström politico-médiatique, ce bras de fer entre des deux puissances économiques mondiales se joue aussi de façon plus discrète sur le front monétaire. La deuxième monnaie la plus échangée au monde est l’EURO. Peut-être que l’Europe a une carte à jouer pour défendre ses entreprises. Mais encore, faut-il trouver les bons moyens d’action. Comment l’Europe doit réagir ?

    A lire maintenant sur EURONEWS >

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    Les fintech démocratisent l’accès au marché des changes

    Pour s’attaquer à la mainmise des banques et des brokers sur les très lucratifs marchés des changes et des paiements internationaux, les fintech misent d’abord sur la simplicité d’usage pour l’utilisateur.  « La solution Yseulis ou Dynamic Hedging se distingue par une expérience digitale qui n’a rien à voir avec la complexité des outils de trading proposés par les banques », assure les deux nouveaux acteurs du marché. « Avec Yseulis comme avec Dynamic Hedging, la gestion du risque lié aux opérations de change est entièrement automatisée. Cette solution se fonde sur la politique de gestion du risque de change prédéfinie par l’entreprise et sur les données relatives à l’exposition transmises par les ERP ou TMS des clients », explique Sébastien Oum et d’autre part Philippe Gelis. Sébastien Oum précise : « notre logiciel monitore en temps réel l’évolution des taux de change mais laisse le Client couvrir les risques avec ses banques. Une valeur ajoutée pour l’entreprise qui ne veut pas changer de prestataires»

     

    DES PROCESS SIMPLIFIÉS GRACE A L’AUTOMATISATION

     

    La simplicité s’applique aussi aux process imaginés par ces nouvelles offres digitales. « Lorsque vous travaillez avec une banque traditionnelle, cette dernière assure la partie paiements, la salle de marché traitant, elle, les couvertures, rappelle Nicolas Charbonnier, président de Mondial Change, qui compte déjà parmi ses clients plusieurs centaines de TPE et PME. Chez nous, plus besoin de décrocher son téléphone ou d’envoyer des fax pour valider un paiement ou une couverture. Nos clients peuvent, sur une même plate-forme, depuis leur smartphone ou leur tablette, gérer leurs paiements internationaux dans plus de 140 devises et piloter leur stratégie de couverture du risque de change de manière totalement dématérialisée. » Cette simplicité d’usage a convaincu Patrick Velut, directeur général adjoint de VitrineMedia, une société qui fabrique et commercialise des systèmes d’affichage pour les agences immobilières, de travailler avec Yseulis, site internet : www.Yseulis.com. « Cette plate-forme digitale a effectivement simplifié nos process. Sur une seule et même interface, j’ai une vue de l’ensemble des données clés de notre politique de change, et je sais très précisément où nous en sommes par rapport à ce que nous avons budgété, confie Patrick Velut. Je peux consulter les contrats à terme de toutes nos banques, mais aussi les cours interbancaires des différentes devises, parcourir le calendrier économique, ou déterminer des seuils d’alerte sur les taux change utilisés dans mon activité. Autant d’informations que je devais auparavant aller chercher sur plusieurs sites. »

     

    L’outil Yseulis, Avis Clients de VitrineMedia

    DES TAUX DE CHANGE EN TEMPS RÉEL

    Pour se faire une place au soleil, les fintech comptent également sur leur capacité à injecter du temps réel dans les opérations de change, « chose que les banques ne savent pas faire puisqu’elles se contentent de proposer des fixing sur des plates-formes de paiement », rappelle Pierre-Antoine Dusoulier, CEO d’iBanFirst, qui revendique 1.500 clients, essentiellement des PME et des ETI qui, en 2017, ont généré 1,2 milliard de volumes de transactions. Mais l’argument principal mis en avant par les fintech est la transparence. « Sur Kantox, le client voit le taux de change interbancaire des devises en temps réel. Et comme notre commission, qui tourne autour de 20 ou 30 points de base, est indiquée séparément, nos tarifs sont totalement transparents, assure Philippe Gelis. A contrario, la majorité des banques et des brokers ne vous indiquent pas le cours interbancaire. Donc c’est à vous d’aller rechercher la marge appliquée, qui oscille en général autour de 100 points de base. » Cette double promessse de transparence et de prix compétitifs a convaincu il y a un an Rudy Achache, le directeur général de Bensimon, de confier ses paiements internationaux à iBanFirst. « Nous réglons chaque année plusieurs millions d’euros à nos usines de fabrication situées en Europe de l’Est et en Asie, confie le dirigeant de cette entreprise de prêt-à-porter et d’art de vivre, présente dans 35 pays à travers le monde. Auparavant, ces volumes étaient gérés par un pool de partenaires bancaires, mais cela nous laissait la désagréable impression de ne jamais savoir exactement ce que nous payions. Nous n’avions aucune visibilité sur les frais de change facturés, sur les taux de change en temps réel, et sur l’évolution du cours des devises. Sur iBanFirst, les frais associés sont affichés de manière transparente, et nous savons à l’avance quel taux sera réalisé. » Cette transparence s’est d’ailleurs traduite dès la première année par une économie d’environ 1 % sur le volume de change de l’entreprise.

     

    La marque Bensimon passe maintenant par la Fintech IbanFirst pour ses paiements internationaux.

    De son côté, Yseulis a choisi un positionnement sensiblement différent puisque sa plate-forme permet aux entreprises de mieux appréhender les risques de change tout en continuant de travailler avec leurs banques traditionnelles. « Notre objectif est d’aider les entreprises à optimiser le pilotage de leur stratégie de change en agrégeant l’ensemble de leurs données avec celles de leurs partenaires bancaires, souligne Sébastien Oum, son fondateur. La direction financière peut ainsi voir en temps réel l’impact de ses stratégies sur les résultats de l’entreprise. » Sur la plate-forme, Patrick Velut voit ainsi instantanément la différence entre le coût interbancaire et le coût commercial de sa banque. « Cela me donne des arguments pour négocier de meilleurs taux de change sur les contrats à terme et opérations au comptant lorsque je suis au téléphone avec la salle de marché », se félicite le dirigeant.

     

    LES GRANDS GROUPES RÉTIFS

    Avec ces arguments, les fintech ont d’abord séduit une clientèle de TPE, PME et ETI explique Nicolas Charbonnier de Mondial Change. Pour une raison toute simple : « Quand les grandes banques imposent des seuils minimums autour du million d’euros pour accéder à leur salle de marché, chez nous, toute société qui traite un volume de change de 200.000 euros dans l’année peut bénéficier de nos services. » Les grands groupes restent, eux, pour l’instant rétifs à l’idée de travailler avec ces jeunes pousses. « Collaborer avec une fintech poserait un problème de visibilité de notre stratégie à notre direction générale. Elle ne comprendrait pas que l’on fasse des choix opportunistes ou qui ne s’expliqueraient pas bien, reconnaît le trésorier d’un groupe du CAC 40. Et comme à ce jour, je n’ai pas encore identifié « la » fintech qui offrirait suffisamment de valeur ajoutée, nous allons continuer de travailler avec notre pool d’une douzaine de grandes banques

     

    LA PAROLE À…

    IGNACIO SANCHEZ-MIRET, président de la commission fintech de l’Association française des trésoriers d’entreprise (AFTE)

     

    Quel regard portez-vous sur les fintech spécialisées dans la couverture des changes ?

    « Elles ont attaqué le marché en essayant d’abord de démontrer aux corporates que les marges appliquées par les banques en matière de couverture de change étaient trop élevées. Elles ont donc baissé de manière drastique les marges, en se concentrant dans un premier temps sur le spot et les forward à court terme car ces opérations présentent moins de risques pour les corporates. Elles ont dans le même temps instauré des primes « flat », basées sur l’état du marché et non pas, comme le font les banques, sur les volumes, la typologie du client ou le rating. En un sens, elles ont contribué à démocratiser la couverture de change. Mais comme les banques ont rapidement réagi en baissant elles aussi leurs marges, ces fintech ont activé d’autres leviers pour continuer de se différencier. »

    Quels sont ces autres leviers activés par les fintech pour se différencier ?

    « Elles ont cherché à proposer une expérience utilisateur plus digitale et plus dynamique. Avec des process automatisés, des outils d’aide à la décision, du monitoring, un accompagnement proactif sur le pilotage des stratégies de couverture… Elles ont également élargi leur offre à des devises comme le yuan chinois, le real brésilien ou le naira nigérian sur lesquelles les grandes banques se contentent de proposer des NDF (non deliverable forward). La plupart de ces nouveaux acteurs proposent enfin une solution de gestion des paiements internationaux intégrée à l’outil de pilotage des couvertures. »

     

    Que représentent ces fintech sur le marché ?

    « Difficile de répondre à cette question. Elles ont d’abord séduit des PME et des ETI qui sont moins sensibles au risque de contrepartie que les grands groupes. Ces derniers continuent, eux, de faire confiance à leurs partenaires bancaires qui couvrent tout le scope de leurs besoins. Pour autant, je sais que quelques grands corporates s’apprêtent à effectuer des tests avec des fintech et que des établissements bancaires sont en train de négocier des accords avec certaines pour pouvoir exploiter leur technologie en marque blanche. Ce type de partenariat peut avoir du sens car ces start-up pourraient ainsi accéder de manière indirecte aux grands comptes. Les grandes salles de marché pouvant, elles, toucher une nouvelle clientèle de PME plus compliquée à prospecter. »

    Vous pouvez retrouver l’article directement sur le site de l’AGEFI 

     

     

     

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    Gestion du risque de change : les experts comptables en première ligne

    « Gestion du risque de change : les experts comptables en première ligne ». Article rédigé pour la revue Française de Comptabilité

    Aujourd’hui, la plupart des entreprises sont confrontées, ou le seront bientôt, à la question du risque de change. C’est une tendance forte, liée à l’accélération de la mondialisation et au développement du commerce par Internet. Cette situation amène aujourd’hui toutes les entreprises, même les plus petites, à s’imbriquer dans des échanges internationaux. Ainsi, les échanges de marchandises ont représenté 15 460 milliards de dollars en 2016. Les échanges de services, 4 770 milliards, selon le rapport annuel de l’OMC de 2017.

     

    La gestion du risque de change, un enjeu majeur pour les entreprises

    Le commerce international n’est pas une activité facile. Les risques sont nombreux et, comme l’a très justement dit Emile de Girardin, « Gouverner c’est prévoir ». Il est donc du devoir du chef d’entreprise d’anti­ciper les nombreux risques liés à l’internatio­nalisation de son activité, y compris un risque particulièrement difficile à appréhender car il est jugé élitiste, cher et difficilement maî­trisable : le risque de change.

    Comprendre la gestion du risque de change

     

    Qu’est-ce que le risque de change ? Ou plutôt devrions-nous dire les risques de change ? Car, comme nous le verrons ultérieurement, il existe plusieurs risques liés aux changes des devises. Les cours des devises, comme ceux des actions en Bourse, sont volatiles. C’est cette volatilité qui peut être gravement pénali­sante pour une entreprise.
    Il convient donc d’avoir une gestion des risques de change bien planifiée et bien exécutée. La gestion des risques de change englobe l’ensemble des mesures prises pour limiter au maximum les impacts de la volatilité des devises sur les résultats de l’entreprise. La gestion des risques de change va ainsi permettre aux exportateurs et aux importateurs d’être plus compéti­tifs, d’améliorer leurs marges et de mieux anticiper leurs flux de trésorerie attendus (cash flow).
    Cette question de la gestion du risque de change est donc cruciale. Elle représente autant un risque si on la délaisse, qu’une opportunité d’amélioration du compte de résultat si l’on sait s’en saisir. On peut regret­ter que bon nombre de chefs d’entreprises ne mesurent pas suffisamment l’impact réel du risque de change. En outre, seule une minime partie du risque de change apparaît dans le compte de résultat.

     

    Un risque énorme pour les PME

     

    Toute entreprise, qui règle ou reçoit des règlements en devises étrangères, a une exposition aux risques de change. Ce risque concerne aussi de nombreuses autres structures clés de notre quotidien : associations, ONG, ministères et autres organismes étatiques.

    Les grandes entreprises sont plus enclines à gérer le risque de change car elles peuvent disposer de moyens humains et financiers à allouer à la gestion de ce risque. Paradoxalement, les PME se sentent moins concernées alors qu’elles sont tout aussi exposées. D’autant plus que le risque est pour elles beaucoup plus dangereux. En effet, la grande différence dans ce domaine entre une grande et une petite entreprise, c’est que, en cas de mauvaise gestion du risque de change, la grande entreprise a de fortes chances de passer le cap, alors que la PME risque fort de ne pas s’en remettre. Le rôle des conseils de l’entreprise est donc d’alerter sur ce risque, et de proposer des procédures efficaces de gestion du risque de change.

     

    Avoir une vision globale de l’entreprise

     

    La personne en charge de la gestion du risque de change doit avoir un poste lui permettant d’avoir une vue générale de l’entreprise, sachant que la durée de l’expo­sition aux risques de change est égale à celle du cycle d’exploitation. Penser que le risque de change commence à l’enregistre­ment de la facture est l’une des premières erreurs. En effet, ce risque commence dès la fixation d’un taux de référence (cours budget) qui impacte directement le prix annoncé au client. La vision de l’horizon temps est donc primordiale. Elle est certes l’apanage du chef d’entreprise, mais celui-ci peut en déléguer la gestion. Dans tous les cas la communication entre tous les services est primordiale être efficace.

    Malheureusement, le risque de change est le plus souvent minimisé ou complè­tement méconnu. D’ailleurs le chef d’entreprise ten­d à le déléguer à la mauvaise personne. C’est-à-dire à une personne qui ne dispose ni de la compréhension des enjeux ni des outils nécessaires. En effet, si 78 % des entreprises internationales certifient mettre en place une politique de change, 50 % reconnaissent ne pas avoir de stratégie de change bien définie !

     

    Insuffisance de la comptabilité pour rendre compte de la réalité

     

    Il faut avant tout comprendre qu’en matière de gestion du risque de change, les écritures comptables ne sont que la partie visible de l’iceberg. L’écart de change enregistré en comptabilité (comptes 666 ou 766) à la suite du paiement de la facture et la provision pour risque de change ne sont pas suffisamment significatifs pour savoir si la politique de change est bonne ou non, pas plus qu’ils n’indiquent l’impact financier réel.

    Par exemple, nous savons que dépend du prix de revient le prix d’achat des matières premières et que ce prix de revient à un impact direct sur le résultat. En compta­bilité nous prenons en compte la variation entre l’enregistrement de la facture et son paiement. Par contre, la variation du taux de change entre les négociations, la signature du devis et la réception de la facture n’est pas prise en compte. Il en est de même pour le prix de vente final apparaissant dans le catalogue qui n’a pas changé. On voit bien, dans cet exemple simpliste, que les dom­mages que causent les taux de change ne transparaissent guère à travers les comptes, ils sont plutôt cachés. C’est pourquoi ils sont donc trop rarement pris en compte.

    La gestion du risque de change étant considérée comme complexe, technique et difficilement maîtrisable, ce sujet est peu abordé dans les PME. Ce qui renforce la tendance à sous-estimer ce risque. Pourtant en adoptant une bonne méthode, de bons outils ou l’externalisation, le pilotage de ce risque peut être mis sous contrôle.

     

    Les objectifs recherchés d’une bonne stratégie de change

     

    Objectif n° 1 : neutraliser l’impact des variations des devises sur les marges com­merciales. La principale raison pour laquelle il est important de mettre en place une straté­gie de change est pragmatique. Elle permet d’atténuer l’effet négatif des fluctuations du taux de change sur les achats ou les ventes en devises étrangères.

    Objectif n° 2 : immuniser l’entreprise contre la spéculation sur les taux de change. Suivre les marchés financiers est un métier complexe qui n’est pas celui du chef d’entreprise. Le temps qu’il passe à suivre le Forex, c’est du temps en moins consacré au développement de son activité. D’autant que le marché des devises est le marché dont les fluctuations sont les plus difficiles à anticiper.

    Objectif n° 3 : anticiper les entrées et sorties de trésorerie liées aux achats de devises. En éliminant l’incertitude, il est plus facile de prévoir les budgets et donc la trésorerie

    Objectif n° 4 : obtenir de meilleurs taux de change. En étant confronté au sujet, le chef d’entreprise améliore sa connaissance. Ce qui lui permet de reprendre le pouvoir face aux banques pour négocier de meilleurs taux.

     

    Comment mettre en place une stratégie optimale ?

     

    Une fois ces objectifs assimilés, il faut mettre en place la méthode correspondant au mieux à l’activité de l’entreprise. Il n’existe pas de méthode unique : la gestion du risque de change doit donc s’adaptée au profil de l’entreprise. De plus, la gestion du risque de change est un processus dyna­mique. Il faut donc garder un oeil attentif sur l’évolution de ses besoins et des évolutions aussi bien du marché que de son activité.

    On peut alors actionner différents leviers par ordre de priorité : mettre en place de méthodes pilotage à travers des outils, accéder à des instruments de couverture et obtenir de meilleurs taux de change. En actionnant ces trois leviers, l’entreprise disposera de réels moyens d’action.

     

    Le rôle de l’expert-comptable

     

    De façon très pratique maintenant, il est important pour l’expert-comptable d’échan­ger avec son client sur le risque de change. Il doit lui exposer les conséquences poten­tielles d’une non-prise en compte du risque de change. Car, contrairement à ce que pensent bon nombre de chefs d’entreprises actifs à l’international, prendre le risque de subir des pertes de change ne peut être considéré comme un « petit risque ».

    Par ailleurs, obtenir de meilleurs taux de change et utiliser des instruments de cou­verture nécessitent une aide externe. Afin de définir la méthode la plus adaptée, il est indispensable que le dirigeant identifie ses besoins. Il doit s’ouvrir à des avis d’experts indépendants, pour mesurer son exposition et mettre en place une stratégie optimale

    Sébastien OUM (président du cabinet Ambriva). Adrien PERTHAME (en charge de la commercialisation d’Yseulis, logiciel universel de gestion des risques de change)

    L’article « Gestion du risque de change : les experts comptables en première ligne » a été rédigé par Sébastien OUM et Adrien PERTHAME pour l’édition 520 de la Revue Française de Comptabilité.

    En savoir tout de suite plus sur YSEULIS, la Solution de gestion du risque de change universelle.

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    Contrat à terme fixe, fondamentaux pour couvrir le risque de change !

    Concentrons-nous sur une opération financière bien concrète : l’achat d’un contrat à terme sur Taux de change. Cet instrument de couverture avec les cours spot sont plébiscitée par 80% des entreprises internationales. Nous avons choisi de parcourir cette thématique de A à Z, du fonctionnement du contrat à terme jusqu’au bon pilotage de votre stratégie de change, en passant par l’évaluation des besoins de votre entreprise.

    1 – Qu’est-ce- qu’un contrat de change à terme fixe ? – Quelques fondamentaux au service de la pratique!

    Nous ne traiterons ici que du contrat de change à terme fixe autrement dit à date d’utilisation fixe. Le Flexiterme sera traité dans un second article. De même les autres couvertures de changes tels que les Options vanilles, Tunnel d’options, Flexitermes, Options à barrière activante ou désactivante seront abordés ultérieurement.

    Le contrat de change à terme fixe est un instrument de couverture du risque de change. C’est le plus efficace, le plus simple à comprendre et à gérer au quotidien. Il permet d’effectuer une opération de change à une date précise pour un montant et un taux de change donnés. Grâce à ce produit, vous sécurisez dès aujourd’hui le taux de change auquel vous convertirez 100 000 USD dans 3 mois.

    Le contrat à terme fixe est essentiellement utilisé par les entreprises ayant un paiement confirmé. Il n’y a aucune spéculation possible. L’engagement est ferme entre la banque et l’entreprise. Cet instrument de couverture sécurise ainsi des contrats libellés en devise ou le coût de factures à payer. L’entreprise éradique totalement l’incertitude générée par la volatilité du marché des devises. Par la même occasion, elle supprime le risque lié aux opérations de change à venir.

    Ainsi, un importateur pourrait verrouiller le taux de change de ses transactions grâce à un contrat à terme. De même pour un exportateur qui souhaiterait verrouiller un taux pour un règlement qu’elle recevra de la part d’un client. Pour ces entreprises, la mise en place d’une stratégie de couverture agit en quelque sorte comme une assurance. Ces entreprises perdent certes la possibilité de profiter d’un mouvement favorable sur le marché des devises, mais elles se prémunissent aussi et surtout contre un mouvement qui pourrait leur être défavorable et impacter leurs niveaux de marge. Dans le cadre de leur stratégie de couverture de change, le contrat de change à terme fixe sécurise les marges commerciales et optimise les flux de trésorerie.

    Pour finir cette courte théorie, vous devez également connaître l’existence d’un différentiel entre le taux au comptant (aussi appelé taux Spot et proposé pour une conversion immédiate de vos devises) et le taux à terme (proposé pour une conversion future de vos devises). Matérialisé par les points de terme, ce différentiel résulte des différences de taux d’intérêts entre zones monétaires. En fonction de votre situation, ces points de terme vous seront favorables ou défavorables. Nous y reviendrons dans les prochaines lignes.

    2 – Votre entreprise a-t- elle besoin d’acheter des contrats à terme fixe pour se couvrir contre le risque de change ?

    Lorsque vous devez effectuer un paiement en devise à une date future, 2 options s’offrent à vous pour réduire votre exposition aux risques de change. Vous convertissez immédiatement vos devises sur le marché au comptant, ou choisissez de recourir à un contrat à terme. Ce dernier verrouillera le taux auquel vous convertirez vos devises plus tard.

    Lors d’un paiement en devises étrangères à effectuer dans le futur, le recours au contrat à terme offre un avantage certain : il vous permet de libérer votre trésorerie. Plutôt que de convertir vos devises nationales en devises étrangères sur le marché au comptant, puis d’immobiliser ces devises étrangères sur votre compte en devise jusqu’à la date du paiement, vous n’immobilisez qu’une toute petite fraction de ce montant. Dans certain cas un dépôt de garantie peut être demandé pour avoir recours aux contrats à terme. Dans les deux cas, votre trésorerie peut être affectée ailleurs !

    Autre avantage des contrats de change à terme fixe, vous pouvez bénéficier de points de terme favorables grâce aux différentiels de taux d’intérêt entre zones monétaires. Si les points de terme vous sont favorables sur le marché à terme, vous obtiendrez une amélioration de votre taux de change à terme par rapport au taux comptant. En revanche, si les points de terme vous sont défavorables, vous devrez juger de l’intérêt de recourir aux contrats à terme. Malheureusement, l’existence de ces points de terme complexifie parfois le jugement de ce qu’est un bon taux de change pour un contrat à terme et votre banque ne vous en fait pas forcément bénéficier, il existe heureusement un outil capable de vous aider dans cette comparaison : le contrôleur des taux de change des contrats à terme que le logiciel YSEULIS fourni dans une de ses formules : Contrôleur Live.



     

    Voilà pour les principaux avantages des contrats de change à terme fixe. Une dernière remarque, ces avantages seront d’autant plus importants si votre entreprise présente plusieurs de ces 3 critères :

    . un pourcentage élevé de son chiffre d’affaires réalisé à l’international,

    . des marges relativement faibles,

    . une forte volatilité sur la paire de devises utilisée.

    Pour faire un point plus détaillé sur votre exposition au risque de change, faites appel à un Trésorier On Demand (TOD) d’AMBRIVA, un trésorier devise accessible selon vos disponibilités et dont l’expertise et les compétences pourront vous former et vous accompagner dans la mise en place d’une politique de change adaptée à votre entreprise. En savoir plus 

    3 – Notre recommandation pour gérer et acheter simplement vos contrats de change à terme fixe.

    Vous avez choisi d’avoir recours aux contrats de change à terme fixe afin de vous prémunir du risque de change ? Votre objectif est désormais double. D’une part chercher à obtenir les meilleurs taux de change pour votre couverture de change. D’autre part piloter votre stratégie de couverture du risque de change avec précision afin d’obtenir la meilleure protection. Arrêtons-nous un instant sur le deuxième.

    Sans une expertise poussée, piloter ses couvertures de change à terme peut vite devenir un enfer… Heureusement, une nouvelle génération d’outils de gestion des risques de change existent ! Intuitifs, spécialisés et collaboratifs, ces outils intègrent des Pricers de contrats de change à terme. D’autres part, la datavisualisation spécialisée facilite la gestion des achats des contrats à terme. En quelques clics, vous accédez à une vue d’ensemble de vos besoins de couvertures, de vos contrats à terme achetés, en cours et terminés. Pour chacune de vos politiques de change, vous pouvez aussi simuler l’impact de nombreux scénarii de marché et ajuster votre stratégie de couverture du risque de change en toute simplicité.

    Vous disposez désormais des connaissances et des outils nécessaires au bon déroulement de vos premiers achats de contrats à terme. Toute notre équipe se tient à votre disposition pour organiser une démonstration complète de la plateforme. Nos experts se feront un plaisir de vous accompagner dans l’implémentation de votre politique de change.

    Demander une démo et un essai gratuit de 10jours 

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    De meilleurs taux de change, 3 solutions pour les obtenir !

    Comment obtenir de meilleurs taux de change ?

    Tout d’abord, toute entreprise engagée dans des paiements internationaux cherche à obtenir de meilleures conditions de change. Votre entreprise ne fait pas exception à cette règle. 1er problème, après avoir contacté votre conseiller bancaire, vous réalisez qu’il est bien difficile d’obtenir un avis indépendant. Le 2nd, après avoir effectué des recherches infructueuses sur Internet, aucune information n’est capable de vous orienter dans la jungle des services de change. Mais nous avons peut-être de quoi vous redonner le sourire !

    Nous partageons avec vous nos 3 solutions pratiques pour obtenir de meilleurs taux de change pour votre entreprise. Quelque soit le stade de maturité de votre entreprise, ces solutions permettent de gagner en performance graduellement et en toute autonomie. Enfin comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, nous vous révélons le « super pouvoir » qui sommeille dans chaque directeur financier.

     

    1 – Négociez vos conditions tarifaires avec méthode

     

    Lors de chacune de vos opérations de change, votre banque vous propose un taux de change commercial. Celui-ci correspondant au taux de change interbancaire (taux sur internet) après déduction de leur marge. Vous l’avez compris, la 1ère mesure pour obtenir un meilleur taux de change de la banque consiste à réduire la marge qu’elle vous prélève. Mais comment faire ?

    Pour commencer, estimez votre potentiel d’économie à l’aide d’un comparateur de taux de change en ligne. Gratuitement et muni d’un ancien avis d’opération de change, cette 1ère action évalue le taux appliqué par votre banque. Le plus remarquable, l’outil vous donne des conseils digitaux. Suite à votre simulation, la fonctionnalité de partage vous offre alors la possibilité de transférer les résultats à qui bon vous semble. Commencez un diagnostic gratuit 

    La méthode et les résultats vous ont convaincu ? Il est temps pour vous de négocier vos taux de change auprès de votre banque. Transformer ainsi votre potentiel d’économie en gains financiers !

    Toutefois évaluer et négocier des taux de change en temps réel, c’est un autre exercice. Un outil est votre allié pour cette négociation : Le Contrôleur de taux de change des contrats à terme et au comptant. En effet, informé du taux de change interbancaire en temps réel comparé à la cotation donnée par votre banque, et du taux de change tout de suite disponible chez un courtier en taux de change, vous retournerez voir votre banque en position de force. Ainsi organisé toutes les chances sont mises de votre côté pour négocier et améliorer vos conditions tarifaires avec succès. De plus, un historique conserve les informations des gains réalisés par banque et indique le total des économies obtenues grâce à vous.



     

    Si vous désirez gagner du temps ou ne pas négocier seul, contactez le Courtier en taux de change AMBRIVA. Leur force est d’arriver à imposer et contrôler les contrats cadres afin d’assurer les économies et les conditions de change négociées. Voir la vidéo

     

    2 – Travaillez votre politique de change dans son ensemble

     

    Améliorez votre taux de change commercial est une première étape. Obtenir de meilleurs taux de change passe aussi par le respect de vos taux budgétaires et comptables.

    Pour maximiser vos chances de respecter ces contraintes, la réactivité est de mise. Saisir les opportunités offertes par le marché des changes est une question de disponibilité. Rassurez-vous, inutile de passer votre journée derrière un écran, les alertes devises bancaires veillent pour vous.

    Pourquoi “bancaires” ? Car ces alertes de taux tiennent compte de la marge appliquée par les banques. Finie la frustration associée aux alertes de taux ordinaires. Lorsque votre taux de change cible est atteint il est disponible dans 83,2% des cas. Pour 100% de réussite, la personnalisation de votre système d’alertes de taux est possible en y intégrant la marge bancaire. Avec le positionnement de votre taux cible sur le cours budgétaire ou sur le cours comptable des factures, vous ne manquez plus d’opportunités. Les probabilités de respecter votre cours budget lors du prochain exercice viennent de grimper en flèche ! Créez vos alertes de taux gratuitement

     

    3 – N’oubliez pas votre « super pouvoir » : Vous êtes Maître du Temps

     

    Il est temps pour nous d’évoquer le « super pouvoir » des trésoriers et directeur financier : la maîtrise du temps. Ne l’oubliez pas, votre calendrier opérationnel définit l’échéancier de vos opérations de change, et non l’inverse. Or cette subtilité vous confère une marge de manœuvre considérable. L’exploiter vous permettra d’obtenir de meilleurs taux de change pour votre entreprise. La solution à utiliser : les contrats de change à terme.

    En effet, en raison des différentiels de taux d’intérêt entre zones monétaires, nous observons de meilleurs taux de change sur le marché à terme en Europe. Une situation à exploiter lorsque les contrats de change à terme peuvent être associées aux dates de vos paiements internationaux.

    Appelés points de terme, cette différence entre taux au comptant et taux à terme complexifie parfois le jugement de ce qu’est un bon taux de change. Heureusement, les outils de Business Intelligence digitalisent l’expertise de professionnels de salle de marché pour simplifier vos achats.

    Grâce à ces outils, vous visualisez la variation des taux de change des contrats à terme en fonction des dates de début ou de fin d’utilisation. C’est “comme sur un site d’achat de billets d’avion en ligne”. Vous adaptez les cotations des contrats de change à terme à votre échéancier opérationnel en toute simplicité. Ensuite vous pouvez suivre l’ensemble de vos contrats de change à terme en cours dans un tableau de bord dédié. Enfin vous obtenez de précieuses informations clefs sur votre exposition au risque de change. Votre gestion du risque de change vient d’entrer dans une nouvelle dimension…

    Voilà pour les informations que nous souhaitions partager avec vous. En suivant ces 3 grandes recommandations, il ne vous reste plus qu’à organiser tout cela en demandant une démo remarquable!



     

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    Mais pourquoi les taux de change varient ? 2/2

    Introduction aux causes de la variation des taux de change 2/2

    La dimension psychologique.

     

     

    Dans le précédent article, nous avons exposé l’influence des taux d’intérêt directeurs et de l’inflation sur les taux de change.

    Celui-çi est complémentaire a l’article du 14 mars. Il met en lumière une autre dimension qui agit sur la variation des taux de change : la dimension psychologique !

     

    Taux de change et cerveau humain ?
    Mais comment la perception de nombre cerveau peut il avoir de l’influence sur les marchés financiers ?

    Dans le monde globalisé qui est le notre, les investisseurs anticipent la variation des taux de change des monnaies en fonction du contexte géopolitique, sociopolitique, et économique des pays concernés.

    Pour preuve, le calcul des investisseurs est simple : un pays qui semble en croissance, stable géopolitiquement, peu endetté avec des politiques économiques et monétaires favorables à sa croissance attire des investissements et sa monnaie est donc susceptible de s’évaluer. Souvenez vous : l’euro à la suite de l’élection du Président Français  Emmanuel Macron n’a cessé de se renforcer !

    Ces informations sur les pays, les investisseurs les trouvent, entre autres, dans la presse professionnelle, leurs contacts réguliers avec les entreprises, leurs relations professionnelles ou personnelles. Nous vivons dans un village global de la finance s’exclame Henry Bourguinat (Finance internationale, IIIe partie, « la finance globale », 1992) en faisant référence à Marshall McLuhan où l’information médiatique qui couvre les événements et les décisions politiques traverse le monde en une fraction de seconde !

    L’information est partout et de toutes les qualités. Il est du devoir du lecteur de la trier et d’en avoir un avis critique avant d’agir.

     

    L’information va vite, trop vite ?

    Comportement moutonniers

    Pour caricaturer, il suffit que des investisseurs investissent dans un pays qu’ils considèrent digne de confiance pour que d’autres investisseurs aient le même comportement et que la monnaie du pays s’évalue effectivement. C’est la même chose lorsque des investisseurs perdent confiance. C’est ce que Keynes appelait les « comportement moutonniers » en économie. Eh oui… l’économie est peuplée de visionnaire, de suiveurs et de mouton de panurge. D’où l’importance d’obtenir rapidement une information de qualité d’un conseil averti. Rien de pire que d’avoir comme conseiller qui se trouve dans la catégorie des « moutons de panurges »

     

    Entre les dindons de la farce et les moutons de panurge, cela ouvre l’appétit pour en savoir plus n’est-ce pas ?

     

    l’effet mouton à des conséquences importantes sur les marchés financiers

     

    Pour illustrer l’influence du psychologique sur le taux de change, prenons l’exemple de la crise économique des subprimes en zone euro. De l’été 2007 à l’été 2009, les bourses européennes étaient en pleine dépression, ce qui témoignait du ralentissement significatif de l’activité de la zone euro.  Les investisseurs ont, par conséquent, fui la zone euro les uns après les autres et l’euro a enregistré la dévaluation la plus rapide de son histoire entre juillet et novembre 2008, passant d’environ 1,6 à 1,2 $.

    En conclusion, 3 grands déterminants font varier les taux de change : Inflation, Taux d’intérêt directeurs, facteurs psychologiques.

    A très bientôt !

    La rédaction

    Sources :
    http://blog.slate.fr/phdx/2010/02/04/le-yoyo-de-leuro-et-le-dollar-malabar/
    Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, Chapitre 12, 1936, John Maynard Keynes
    Finance internationale, Presses universitaires de France, Paris, 1992

     

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    Mais pourquoi les taux de change varient ? 1/2

    Introduction aux causes de la variation des taux de change 1/2

    Banques centrales et inflation.

     

    « Savoir véritablement, c’est savoir par les causes » (Bacon). Dans le cas présent, il convient de rechercher les causes de la variation des taux de change.

    Aujourd’hui, nous allons précisément rechercher ce qui cause les variations sur le marché des devises. Nous nous concentrerons uniquement sur l’effet des taux d’intérêt directeur donnés par les banques centrales, et de l’inflation.

    Ce 1er article est court, et largement accessible !

    Mais non, ce n’est pas si complexe de comprendre le marché du change!

    Le taux d’intérêt directeur

     

    Le taux t’intérêt directeur est fixé par la banque centrale, c’est une sorte de taux de référence pour les banques sur lesquelles les banques se basent pour définir le taux de votre crédit et la rémunération de votre épargne.

    La banque centrale en fixant ce taux va agir sur le cours des devises donc sur la compétitivité d’un pays ou d’une zone.

    Et oui, si la Banque Centrale Européenne (BCE) choisit de lever son taux directeur, les investisseurs étrangers devraient être incités à posséder des liquidités en Euro pour effectuer des placements dans cette devise. Cette augmentation de la demande d’Euro apprécie cette monnaie sur le marché des changes. Donc, en théorie, il y a une corrélation positive entre taux de change et taux d’intérêt directeurs.

    En zone euro, la BCE dirigée depuis 2011 par Mario Draghi a choisi d’appliquer des taux d’intérêt relativement élevés jusqu’en 2008, ce qui a maintenu un euro fort jusqu’à la crise des Subprimes ; puis, les a affaiblis à partir de celle-ci, ce qui a contribué à dévaluer l’euro à partir de 2008.

     

    Mario Draghi, le grand manitou de la zone Euro
    Mario Draghi (président de la BCE) est le grand « manitou » de la zone Euro

     

    L’inflation

     

    L’inflation correspond au taux de variation des prix d’une année à l’autre dans un pays.

    Cette inflation agit directement sur les taux de change. En effet, un pays, où une inflation s’intensifie sa monnaie se dévaluera et une inflation qui s’affaiblit renforcera sa monnaie par rapport aux monnaies des autres pays. Cette théorie qui est connue sous le nom de théorie de la parité des pouvoirs d’achat, a été théorisée par l’économiste K.G Cassel au début du XXe siècle.

    Par exemple, si un même panier de biens coûte 100 euros en Europe et 120 dollars aux Etats-Unis, alors le taux de change d’équilibre est estimé à 1 euro = 1,2 dollar (on divise 120 par 100).

    Ainsi, le taux d’intérêt et l’inflation influent sur le taux de change. La détermination des taux de change d’équilibre n’est cependant pas une science exacte, et il est difficile d’estimer la sur (ou sous) évaluation d’une monnaie. Il faut notamment considérer les facteurs plus psychologiques qui agissent également sur celui-là. Nous aborderons ce point dans un prochain article qui vous prendra le temps d’un café…

    A très vite !

    La rédaction

    Sources :
    Dominique Plihon, la monnaie et ses mécanismes, 2000
    Lafinancepourtous – Institut pour l’éducation financière du Public
    https://fr.express.live/2014/09/17/quand-et-pourquoi-les-taux-de-change-varient-ils-exp-207893/

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    Risques de change, pourquoi se prémunir contre une variation du taux de change ?

    Introduction aux risques de changes liés à la variation des taux de change

    Avant d’aborder la question des risques de change, il est important de comprendre ce qu’est le taux de change. Le taux de change, est, tout simplement, la valeur d’une monnaie en une autre. Le 01 février 2018, par exemple, 1 euro valait environ 1,25 dollars. Donc, si vous aviez acheté, ce jour là, des matières premières pour 100 000 dollars auprès d’un fournisseur localisé à l’étranger depuis un pays de la zone euro, vous auriez payé cet achat environ 80 000 euros.

    Cependant, n’ayez pas confiance en la bienveillance des monnaies ! D’un jour à l’autre, en fonction des nouvelles économiques, les cours peuvent varier fortement. Il naît de cette variation un risque de change.

    Pourquoi se prémunir contre le risque change ? L’argent économisé permettra à d’autres projets de pousser.

    Multiplication des risques de change par le nombre de monnaies utilisées !

    C’est justement cette variation du taux de change des monnaies qui peut être pénalisante pour une entreprise. Et oui, n’oublions pas qu’en général les transactions commerciales sont réalisées en différé. Pour être précis, le délai de paiement moyen est de 64 jours. Il peut s’en passer des choses en deux mois sur le marché des changes…

    Reprenons l’exemple précédent pour montrer à quel point la variation des taux de change peut pénaliser une entreprise. Supposons, à nouveau, que vous choisissiez d’acheter auprès d’un fournisseur localisé à l’étranger des matières premières pour 100 000$ depuis un pays de la zone euro en janvier 2018 ; seulement, cette fois, vous choisissez d’en régler le montant le 30 mars 2018. Imaginons que l’euro se déprécie fortement entre janvier et mars 2018 et qu’on a, désormais, le 30 mars 2018 : 1€=1$ (scénario peu probable, mais, dans l’histoire, on aura vu pire, et cela, en moins de temps !).

    Eh bien, vous payeriez votre transaction en mars… 100 000€ (100 00$/1$=100 000€) !! Eurêka, c’est cela le risque de change ! Et le hasard peut aller en votre défaveur comme en votre faveur.

    Date Parité EURO/USD Montant de la facture en Euro
    08/02/18 1,25 USD 80 000€ Montant enregistré en compta
    30/03/18 1 USD 100 000€ Montant à payer
    Total de la perte : 20 000€

    C’est parce que la variation du cours des monnaies peut s’avérer dévastatrice pour la compétitivité de votre entreprise comme pour vos achats que toute entreprise qui souhaite s’internationaliser doit s’en prémunir.

    Ainsi pour en savoir plus sur les moyens de se couvrir contre les risques de change. Nous vous invitons à lire l’article : Contrat à terme, les fondamentaux pour se couvrir contre le risque de change.

    A très bientôt !
    La rédaction

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    5 Conseils pour améliorer votre gestion du risque de change

    Comment améliorer sa gestion du risque de change ?

     

    Face à la volatilité perpétuelle du marché des devises, les grandes entreprises ne sont plus les seules à mettre en place des procédures de gestion du risque de change. Désormais, toute entreprise moderne se doit d’adopter une politique de change performante afin de sécuriser ses marges commerciales. Et la taille ou la maturité de votre entreprise ne modifient pas l’équation. Si vous réalisez des paiements internationaux, vos prochains gains de performance sont du côté de vos opérations de change.

    Nous avons choisi de partager avec vous 5 conseils pratiques pour améliorer votre gestion du risque de change. Transposables dans toute entreprise et faciles à implémenter, ces recommandations vous permettront de moderniser votre politique de change. Mais aussi de gagner en performance, sans changer d’environnement, tout en gardant le contrôle de vos opérations de change. Parce que le travail que vous investissez dans le développement de votre politique de change mérite d’être reconnu à sa juste valeur, nous vous dévoilerons notre arme secrète pour communiquer plus efficacement auprès de votre hiérarchie !

     

    1 – Entrez dans l’ère de la Business Intelligence

     

    Déjà 32 ans pour le bon vieux Tableur Grapheur à tout faire des années 80 : Excel. Et s’il faut bien reconnaître la puissance de l’outil Microsoft, il faut aussi réaliser que le succès des nouveaux outils de Business Intelligence le pousse chaque jour un peu plus vers la sortie.

    Capables de collecter vos données, de les modéliser et de vous les restituer de façon enrichie et personnalisée, les outils de Business Intelligence révolutionnent la gestion du risque de change. Vous aviez un fichier Excel statique à mettre à jour en fonction des données de marché ? Vous disposerez désormais d’outils intuitifs directement relié au marché des changes, capables d’analyser individuellement chacune de vos politiques de change, de réduire les délais de gestion, de mesurer l’impact de vos décisions, de minimiser les risques, de résumer dans un calendrier vos engagements à terme, de simuler l’impact de multiples scénarii de marché sur vos opérations de couverture, et de biens d’autres fonctionnalités. A vos côtés, cette technologie vous accompagne dans votre quête de gains opérationnels et financiers.

    Votre gestion des risques de change mérite mieux qu’un tableur Excel. Elle mérite un outil de pilotage conçu par des professionnels du risque de change. Une plateforme tout-en-un qui répond aux problématiques rencontrées par les directions financières de toute entreprise internationale.



    2 – Ne subissez plus les variations du marché. Anticipez !

     

    Les évènements passés l’ont montré, que ce soit lors de l’annonce des résultats du Référendum britannique en 2016, ou lors de la publication des résultats de l’élection présidentielle américaine, la volatilité était au rendez-vous sur le marché des changes. Malgré la fréquence de ces pics de volatilité, trop d’entreprises agissent en réaction à ces mouvements de marché. Pris de vitesse par les événements, elles se retrouvent alors à couvrir leurs opérations dans la précipitation. Toute cela au détriment de leurs marges commerciales. Une action simple permet pourtant d’éviter ces situations de crise. Il vous suffit de ne plus subir le marché lors des regains de volatilité. Vous devez choisir de planifier calmement vos actions en fonction de scénarii définis à l’avance.

    Laissez les Traders spéculer derrière leur écran. Contentez-vous de définir votre stratégie de change en fonction de votre échéancier opérationnel. Une fois votre stratégie budgétaire et comptable définie, choisissez les niveaux sur lesquels vous souhaitez intervenir, un outil de veille approprié vous permettra d’être alerté en temps réel lorsque vos cours cibles de vos scénarii seront disponibles auprès de votre banque.

    Créez vos alertes devises gratuites 

    3 – Faites un diagnostic complet de vos opérations de change

     

    Les frais de change ou la marge bancaire prélevée par votre banque vous paraissent anodins lorsque vous les évaluez opération par opération. Mais avez-vous déjà mesuré leur impact sur 1 mois, 1 trimestre, 1 année ? D’ailleurs, ces conditions tarifaires ont-elles été constantes ou ont-elles eu tendance à se dégrader au fil du temps ? Et connaissez-vous la répartition optimale pour vos opérations de couverture ? Celle qui vous permettrait d’optimiser vos frais sans modifier votre exposition au risque de change ? Si les réponses à ces questions ne vous viennent pas immédiatement, vous avez tout intérêt à réaliser un diagnostic complet.

    Commencez par un pré-audit gratuit 

    4 – Préparez-vous pour réussir vos prochaines négociations

    Vous venez de terminer le diagnostic de vos frais de change et le potentiel d’économie a tout pour vous séduire. Il est temps pour vous de préparer votre négociation avec 3 éléments qui feront votre force. Pour mener à bien votre négociation, vous devez tout d’abord avoir une visibilité aussi nette que possible des frais et marges prélevés par votre banque. Vous devez ensuite rechercher les meilleures conditions tarifaires obtenues pour des opérations similaires aux vôtres. Et vous devez enfin disposer d’une solution alternative crédible à utiliser comme argument pour assouplir les conditions tarifaires de votre banque (quitte à la choisir si votre banque ne joue pas suffisamment le jeu !). Un outil de contrôle en temps réel des cotations de vos taux à terme et au comptant vous permettra d’accéder à ces informations clefs.



    5 – Communiquez sur vos performances

     

    Vous l’attendiez, nous y voilà. Il est temps de vous dévoiler notre « arme secrète ». Mais avant toute chose, vouloir communiquer sur les performances obtenues grâce à vos efforts n’a rien de nombriliste, bien au contraire. Car au-delà de votre ego, ce sont surtout les performances futures de votre entreprise qui bénéficieront de cette action. Sur notre plateforme de gestion du risque de change, nous avons donc réuni une gamme complète d’outils associée à de multiples fonctionnalités. En associant vos collaborateurs (Direction commerciale, Responsables Export/Import, etc) aux décisions budgétaires importantes et en communiquant auprès de votre hiérarchie sur les gains financiers que vous avez obtenu depuis le début de votre démarche, vous démontrez les avantages bien réels d’une politique de change optimisée. Vous entrez alors dans un cercle vertueux dans lequel la meilleure compréhension de vos décisions offre les moyens de poursuivre votre action et génére davantage de gains financiers.

    Intuitifs et conçus pour être utilisés de façon autonome, une partie des outils présentés sont accessibles en mode Freemium. Il suffit de créer votre compte Yseulis. Cela prend 2 min. Toute notre équipe se tient à votre disposition pour organiser une démonstration complète de la plateforme. De même nos experts se feront un plaisir de vous accompagner dans l’implémentation de votre politique de change.

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